L’usage abusif d’internet par le salarié sur son temps de travail peut être sanctionné dès lors que l’employeur en apporte la preuve.
Par exemple, l’abus a été reconnu :
- Dans des cas de connexions internet à des fins privées, sur un mois durant 41 h (Cass. soc. 18-3-2009 n° 07-44.247)
- A plus de 10 000 reprises (Cass. soc. 26-2-2013 n° 11-27.372).
En revanche, ne constitue pas une faute le fait pour un salarié, connecté à internet en permanence du fait de ses fonctions, de consacrer environ 4 minutes par jour à l’envoi de tweets non professionnels durant ses heures de travail (CA Chambéry 25-2-2016 n° 15/01264 : RJS 5/16 n° 327).
Anne-Sophie LARIVE